À la manière d’un plaidoyer serein (G. Insausti), ma réflexion tente de questionner et analyser les positions dualistes antagoniques (apparentes?) sous-jacentes à l'(oximore?) Humanisme Numérique, en lien avec le domaine de l’Éducation. Je porterai un regard sur quelques « pratiques exemplaires » qui prônent la collaboration et la participation et discuterai si cette marche inéluctable vers le numérique représente une discontinuité (A. Piscitelli) ou une rupture épistémologique. Les technologies numériques s’inscrivent-elles dans la logique humaniste de l’éducation ? S’agit-il d’une transformation des pratiques épistémiques des chercheurs et enseignants ? D’une pratique porteuse d’espoir prospectif pour un accès universel, équitable et de qualité ?
Les REO (Ressources Éducatives Ouvertes), les sMOOC (« Sociaux » Cours ouverts massifs en ligne), les Wikimarathons, Éditathons, les Wikicommons, les Hackathon,…) : en quoi toutes ces ressources se montrent-elles concernées par les processus socio-culturels et politiques contemporains? Le changement proposé est tout simplement techno-numérique ou de sens (T. Quiroz)?