Auteurs : étudiants Master CEN (Rencontres crossmedias 2016)
Notre projet portant le nom «Datafaker» est une œuvre qui apporte une réflexion sur la collecte de données personnelles dans une société future. Ancré dans le thème de l’humanité numérique, on se questionne ici sur la relation qu’entretient l’homme et les différentes les technologies qu’il utilise presque inconsciemment au quotidien.
La question de la vie privée, les données personnelles, le Big Data et le profilage sont au cœur de l’œuvre «DataFaker». L’homme futur aura donc deux options qui s’offrent à lui : Vendre ses données au détriment de sa vie privée ou garder des données privées qui lui sont inutiles.
Mais il y a une autre alternative : contrefaire des données et simuler des personnages (avatars) tout en gagnant de l’argent. C’est la spécialité des «DataFaker» et leur travail illégal est punissable par la loi de Gogol.
Scénario
Le scénario montre un casting mené par Gogol en 2050 pour recruter des personnes âgées au sein du projet «Oracle». Gogol fait à cette époque partie des plus gros lobbies d’armement et d’industrie pharmaceutique mondiaux.
«Oracle» tente de prévenir les problèmes de logement, de santé et d’autres soucis que les personnes âgées pourraient rencontrer dans la vie quotidienne.
Mais son vrai but est surtout de calculer leur espérance de vie et ainsi maintenir un quota limite sur le nombre d’êtres vivants sur la planète.
Notre héroïne – une «DataFaker» – a créé son programme «Papy/78» pour infiltrer la data base du projet «Oracle». Étant une des meilleurs datafakers au monde, elle a déjà créé des milliers de faux profils grâce à sa totale maîtrise de «Face Traking». Le Face Tracking est une technique qui existe déjà dans le cinéma et les effets spéciaux comme dans le film « AVATAR » de James Cameron.
Cortana est une Intelligence Artificielle qui assiste notre datafakeuse et gère les modifications apportées en direct à «Papy/78» afin de convaincre au mieux les recruteurs de Gogol. Elle peut ainsi changer sa voix, son visage, et même l’arrière-plan.
En bourrant les datas de Gogol de faux profils, les datafakers représentent malgré eux, le début du soulèvement contre Big Gogol.
Choix esthétiques
Nous avons testé la vidéo, mais l’effet n’était pas très satisfaisant sachant que l’écrit comptant beaucoup dans notre projet donc la lisibilité du texte et le rythme de lecture sont primordiaux pour comprendre l’histoire. Dans une vidéo, nous avons eu du mal à contrôler le temps de lecture estimé pour chaque lecteur-spectateur et le son y sera trop superficiel. De ce fait, nous avons décidé de choisir le Turboméda comme support de création et de lecture, le PowerPoint étant sa forme la plus simple. Il s’agit d’une bande dessinée numérique qui vise à offrir une lecture interactive faite pour l’écran et dans laquelle le lecteur contrôle la vitesse de lecture. Le lecteur s’approprie ainsi une expérience plus dynamique et moins contraignante tout en découvrir l’histoire.
Ajouter du son ou des voix ne ferait que perdre le lecteur et le déconcentrera de l’œuvre elle-même.