Interroger et réactualiser les fondamentaux humanistes pour répondre aux enjeux du numérique est devenu une nécessité. Si l’utopie humaniste d’accès à la connaissance semble à portée de clic, les verrous structurels et juridiques sont encore nombreux. A l’inverse, le droit est amené à évoluer pour faire obstacle à des atteintes frontales à l’humanisme liées, par exemple, à la jonction du profilage et de l’expression de volonté ou encore à l’hybridation du corps humain avec l’appareillage et à l’internet des objets. Face à ces évolutions, la protection juridique des valeurs humanistes doit être active et semble difficilement conciliable avec une régulation neutre des activités économiques sur Internet.
- Faut-il préserver les acquis juridiques de l’humanisme ou repenser les droits fondamentaux dans un nouveau contexte ?
- Quelle est la place de la raison naturelle de l’Homme lorsque la prise de décision est assistée par ordinateur ou dépend d’un algorithme ?